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janvier 22, 2021
À quelques jours du pas pire attendu passage vers 2021, on vous propose un dernier regard en arrière sur notre excellente saison de gravelbike 2020. Partie 2 de 2 d’une rétrospective sur le concours photo lancé au début de l’été dernier par MTL Gravelle. Concours dans le cadre duquel les organisateurs ont invité tous les membres à proposer leur meilleure photo, emblématique à la fois de l’esprit du vélo d’aventure et de Montréal. Pas moins d’une trentaine de soumissions ont animé le groupe Facebook pendant quelques semaines.
Alors au programme dans ce billet de blogue: un peu plus sur les top-participants de cette édition du concours, sur leur cheminement cycliste, leurs spots préférés et/ou leur concept photo. Dans pas d’ordre particulier, c’est parti mon kiki.
Crédit photo : Sébastien Jacquet
Sébastien a fait sensation avec une photo qui frôle l’illusion d’optique! Vibe résolument urbaine avec le street art inclus, mais en plus il nous présente un vélo qui a en lui-même une twist intéressante. Êtes-vous en mesure de reconnaître le modèle?
« [Il s’agit d’un] graffiti rencontré au détour d'un viaduc de la piste cyclable entre Laval et Montréal. Le dessin m'a tout de suite fait penser à une oeuvre de Banksy! Je me suis permis de l'utiliser en y ajoutant mon vélo. L'œuvre trouve encore plus de sens quand on sait que nous étions en plein confinement du printemps pour la COVID-19... »
Pour les moins nerds d’entre-nous, la référence vient du masque que porte l’Olympien ici; un masque typique des docteurs qui combattaient jadis la peste sur le terrain!
« Enfin, je roule un Rocky Mountain RC-70 transformé [NDLR. Donc conversion Drop-bar d’un hybride performance !!!] que je roule surtout sur la gravelle des Laurentides, mais aussi parfois sur les pistes asphaltées quand il le faut! » - SJ
La scène offerte par Rahim en est une autre typiquement montréalaise… Pas nécessairement pour les bonnes raisons toutefois! Alors, dis-nous tout, Rahim:
« Je suis Rahim Kandjy, kinésiologue. Ma passion du vélo a suivi de multiples chemins, que ce soit en tant qu'activité sportive, alternative de déplacement ou, plus récemment, comme compagnon d'aventure.
J’ai dû franchir plusieurs barrières avant d’être forcé de faire demi-tour dans des températures sous la barre des zéros degrés. Heureusement que je portais 2 paires de chaussettes! Ici, j’immortalisais le moment fatidique, juste avant de rebrousser chemin. » - RK
J'ai pris cette photo lors de l’une de mes premières sorties à vélo du printemps, avant même que la saison ne débute pour bien des gens! À ce moment, j’avais peut-être les pistes cyclables presque à moi tout seul, mais… J’ai malheureusement appris « à la dur » que les écluses étaient encore fermées!
Ah! Intéressant de voir un graveliste qui roule en conditions hivernales. Il semble que la plupart de ces bikes soient amplement capables. Ça pourrait même devenir un créneau légitime bientôt… Le gravel d’hiver? À suivre ;)
Crédit photo : Julien Payette-Tessier
Julien s’invite tardivement dans la course, mais sa photo fait carrément fureur! Et pour cause, difficile de trouver plus emblématique comme endroit, comme vélo – sans compter que l’exécution est quasi-parfaite. Pourtant quand on l’a contacté pour en savoir un peu plus, on ne s’attendait vraiment pas au retournement de situation suivant:
« [...] En fait, je vais t’avouer un truc. Je ne suis pas un vrai gars de gravel! J’ai même pas de gravelbike!!! Je serais plutôt ce qu’on peut appeler « un roadie ».
Mais disons qu’avec le travail, je m’intéresse beaucoup à la culture du gravelbike. Je suis en effet photographe pis je me spécialise dans tout ce qui touche le vélo. La photo que j’ai prise ici, [sur le Mont-Royal,] était d’ailleurs pour la campagne promo du gravelbike Dark Matter, par Argon18 [qui est une marque montréalaise!]» - JPT
Crédit photo : Rémi Lapointe, en collabo. avec François R. Derbas Thibodeau
Pour finir, une autre image qui a fait couler de l’encre – ou plutôt pitonner des pitons : le phantasme du cycliste de gravelle montréalais, représenté par une photo manipulée numériquement. Une collaboration de Rémi Lapointe avec François R. Derbas Thibodeau. Le premier avait ceci à nous raconter :« Donc je suis Rémi Lapointe, directeur technique chez Moment Factory. Je pratique le vélo de gravelle, incluant du bikepacking d’exploration, et le vélo de montagne. Mon gravelbike (celui sur la photo) est un Garneau Garibaldi Prohibition, en carbone. J’aime le gravelbike parce que ça me permet d’explorer et découvrir des nouveaux spots où je n’irais pas nécessairement en temps normal.
[…] La photo a, en fait, été prise près de Bromont, vers Sutton. C’est un de mes coins préférés car il y a beaucoup de côtes, pas beaucoup de véhicules et on peut y connecter des chemins de gravelle à l’infini, sans jamais toucher l’asphalte![…] La photo, la route qui s’étend vers l’horizon et les montagnes, m’inspirait l’aventure. Le montage photoshop [par François apporte une référence montréalaise qui] nous rappelle qu’on n’a pas besoin de s’éloigner bien loin de la ville pour trouver des vastes étendues de gravelle. » - RL
L’auteur est passionné de vélo depuis l’enfance. Travailleur de bike shop dans sa première vie, il termine aujourd’hui des études en communication. Ce blogue reflète son opinion indépendante.
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